Auteur : ynhadriel

  • #forumSFI

    #forumSFI

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    Dans la continuité de son action fédératrice et de son désir de stimuler des dynamiques de développement auprès d’un public sélectionné, SFI a  organisé le 11 mars 2017 à la Fondation Tandeng Muna, la première édition de son forum annuel dédié aux questions de développement et aux possibilités d’accompagnement des projets de développement initiés par les jeunes. La thématique choisie était “JEUNESSE, ENTREPRENARIAT ET RESEAUTAGE”. Structuré en différentes articulations et interventions, le forum a  cherché en substance à expliquer, de manière théorique et pratique, les notions d’entreprenariat et de réseautage. Le but de ces ateliers étant de stimuler les participants aux différentes étapes nécessaires à la formulation et la mise en œuvre d’un projet entrepreneurial. Au terme desdits ateliers, un compte rendu des travaux a été rendu public et communiqué à toute l’assistance et un rapport, rédigé  et publié à l’attention des divers participants et partenaires.

  • Soirées Networking SFI

    Soirées Networking SFI

    La création et la mise en œuvre du projet des « soirées networking SFI », concept original visant à réunir au sein d’un même espace des jeunes et des entrepreneurs d’un même secteur d’activité dans le but de créer, comme son nom l’indique, des réseaux de partage de connaissances sur des thématiques diverses afin de fédérer une communauté partageant un même désir de développement. La première édition des « soirées networking SFI » s’est tenue le 05 Août 2016 au Restaurant Premium sis à l’Immeuble Emergence de la Poste Centrale de Yaoundé, au lieu dit Immeuble de la Mort. Sous la thématique « Associations et développement durable dans les pays de l’espace francophone », cette édition a mobilisé près d’une centaine de personnes, et un public hétéroclite composé des représentants des associations invitées, d’experts en développement durable, d’un expert en développement personnel, de jeunes étudiants de grandes écoles et de jeunes entrepreneurs, sans oublier les média qui ont amplement couvert l’événement et lui ont insufflé une résonnance nationale.

     

    Quelques photos de l’évènement :

     

  • Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix.

    Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix.

    Elle Johnson Sirleaf
    Ellen Johnson Sirleaf

    Surnommée la dame de fer du Liberia, le prix Nobel de la paix lui est attribué le 7 octobre 2011. «Son pays revient de loin. Elle a réussi à le sortir de l’enfer, à le pacifier alors que c’était loin d’être acquis.», avait-elle souligné. Sa formation d’économiste et sa perspicacité de femme politique ont joué en sa faveur et lui ont permis de s’engager dans la défense des droits de ses concitoyens
    Toutefois, bien avant cette distinction, la présidente libérienne avait déjà reçu le 17 juin 2011, à Dakar (Sénégal), l’African Gender Award, un prix d’excellence, créé en 1996 par l’ONG Femmes Africa Solidarité de Bineta DIOP. Ellen Johnson Sirleaf était récompensée là pour son action et son engagement en faveur des droits des femmes. Aussi a-t-elle su faire preuve de bravoure dans un pays ravagé par des années de guerre civile. Elle fut ministre des Finances sous la présidence de William Tolbert, tué lors d’un coup d’Etat mené en 1980 par Samuel Doe. Ellen Johnson va néanmoins être emprisonnée, puis exilée. Une période au cours de laquelle elle soutient le chef de guerre Charles Taylor.
    Déjà candidate en 1997 contre ce dernier, elle remporte l’élection de 2006 face au Ballon d’or africain George Weah, et s’engage à «vaincre la destruction physique et la décadence morale qui ont suivi 15 ans de guerre civile.». Ce sera la première africaine à la magistrature suprême du Libéria et première femme présidente de tout le continent Africain (en décembre 2005). Un signe de renouveau et d’espoir pour les femmes africaines.

  • Rainatou SOW, une vocation de militante.

    Rainatou SOW, une vocation de militante.

    Rainatou Sow
    Rainatou Sow

    Rainatou Sow est née le 30 octobre 1983 à Fria en Guinée. Cette jeune juriste est aussi la fondatrice et présidente de l’ONG « Make Every Women Count ».
    C’est dès le plus jeune âge que son engagement associatif la pousse à aider ses camarades. A 12 ans, elle commence à donner des cours du soir à des filles de sa communauté incapables d’aller à l’école. Elle s’engage ensuite à proprement parler dans la politique en devenant membre du parlement des enfants de Guinée avec pour mission de défendre les enfants et les femmes. Cet engagement guidera son parcours et sa vocation de militante. Après le lycée, elle poursuit ses études en droit international à l’université Kofi Annan de Guinée, puis elle obtient une maîtrise en relations internationales à la London Metropolitan University.
    Après un parcours universitaire brillant, elle rentre dans la vie active et occupera différents postes dans des organisations en Guinée, comme l’Organisation internationale pour les migrations, l’Organisation mondiale de la Santé ou encore l’UNICEF. Mais son parcours se voit dévié lorsqu’elle est obligée de quitter son pays suite à d’importantes manifestations contre le régime. Elle déménage aux Etats-Unis en 2009 et s’installe à New York. C’est le début d’une nouvelle aventure pour la jeune femme qui veut désormais s’impliquer plus envers les femmes de son pays. Dans sa nouvelle ville de résidence, elle participe à un projet avec la LIFPL, la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Elle intègre également le groupe de travail des Nations Unies dans le cadre du projet African Women Decade, AWD. La décennie conditionnée par l’AWD s’étend de 2010 à 2020 et a pour objectif de promouvoir le droit des femmes en Afrique. Rainatou SOW s’y implique corps et âme en travaillant sur la résolution 1325. Et finalement en 2000, cette résolution est adoptée. Elle exige que les droits des femmes soient respectés durant les conflits.
    A la suite de cette étude et de ses conclusions, Rainatou SOW crée son ONG, « Make Every Woman Count ». Celle ci commence son action en décembre 2010, soit deux mois après la déclaration de la « Décennie des femmes africaines » par l’Union africaine. Elle a pour mission de surveiller les droits des femmes dans tous les pays africains et publie aussi un rapport annuel à titre de vérification du statut et des conditions des femmes dans chaque pays africain. « Nous ne pouvons pas développer un continent si la moitié de la population est lésée. Nous devons nous assurer que les droits des femmes en Afrique sont atteints pour que les femmes africaines puissent participer et influer sur les décisions qui affectent leur vie, et participer pleinement à la vie économique, politique et sociale du continent. Ensemble, nous pouvons faire que chaque femme compte » a déclaré Rainatou SOW lorsqu’elle est amenée à parler de la mission de son ONG.
    Rainatou SOW a été distinguée « femme la plus inspirée de l’Année 2012 » par Women4Africa et figure également parmi le top 20 des « jeunes bâtisseurs de l’Afrique de demain » publié par le magazine Forbes la même année.