Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix.

Elle Johnson Sirleaf
Ellen Johnson Sirleaf

Surnommée la dame de fer du Liberia, le prix Nobel de la paix lui est attribué le 7 octobre 2011. «Son pays revient de loin. Elle a réussi à le sortir de l’enfer, à le pacifier alors que c’était loin d’être acquis.», avait-elle souligné. Sa formation d’économiste et sa perspicacité de femme politique ont joué en sa faveur et lui ont permis de s’engager dans la défense des droits de ses concitoyens
Toutefois, bien avant cette distinction, la présidente libérienne avait déjà reçu le 17 juin 2011, à Dakar (Sénégal), l’African Gender Award, un prix d’excellence, créé en 1996 par l’ONG Femmes Africa Solidarité de Bineta DIOP. Ellen Johnson Sirleaf était récompensée là pour son action et son engagement en faveur des droits des femmes. Aussi a-t-elle su faire preuve de bravoure dans un pays ravagé par des années de guerre civile. Elle fut ministre des Finances sous la présidence de William Tolbert, tué lors d’un coup d’Etat mené en 1980 par Samuel Doe. Ellen Johnson va néanmoins être emprisonnée, puis exilée. Une période au cours de laquelle elle soutient le chef de guerre Charles Taylor.
Déjà candidate en 1997 contre ce dernier, elle remporte l’élection de 2006 face au Ballon d’or africain George Weah, et s’engage à «vaincre la destruction physique et la décadence morale qui ont suivi 15 ans de guerre civile.». Ce sera la première africaine à la magistrature suprême du Libéria et première femme présidente de tout le continent Africain (en décembre 2005). Un signe de renouveau et d’espoir pour les femmes africaines.

Commentaires

Laisser un commentaire